Lina Pigadioti-Tzima (née à Athènes en 1967) a étudié à la Parsons School of Art Design à Paris (BFA, 1991) et au Central Saint Martins College of Arts Design à Londres (1990). En 2013, elle a suivi un cours d’art contemporain au Sotheby’s Institute of Art de New York. Et en 2014, elle a participé à une Master Class de gravure à la Columbia University (School of Visual Arts), New York.
Elle s'est consacrée à l'art, après avoir travaillé pendant 18 ans dans l'édition. Elle voyage beaucoup pour s'inspirer, prendre des photos, écrire et collectionner des objets et des souvenirs. Elle crée ensuite une série d'œuvres d'art qui combinent peinture, gravure, gravure, collages et photographie de manière très personnelle.
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Le travail de Lina Pigadioti cherche à visualiser l'impact du temps. Elle dépeint des images de "fthora" (usure, pourriture, détérioration) et, à travers des manières, des moyens et des techniques variés, raconte la sensation de détérioration que le temps laisse sur la matière. Des lettres et des effets aléatoires complètent les "cordes" de son "arc artistique".
Lina Pigadioti vit et travaille à Athènes, en Grèce. Ses œuvres font partie de collections de musées, notamment le musée macédonien d'art contemporain de Thessalonique, en Grèce et de nombreuses collections privées dans l'UE et aux ETATS-UNIS.
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Palimpseste de la mémoire 2018, Skoufa Gallery, Athènes
2015 Sections + Intersections, Lacey Contemporary Gallery, Londres
2014 (fthor-ah's) (ah-lee'-thi-a), Skoufa Gallery, Athènes
2013 Aérez votre linge sale !, Point a (Herodion Hotel), Athènes
2012 Cursive & amp; Magic Squares, Skoufa Gallery, Athènes
2010 Mind Views, Studio 8, Athènes
"Lorsque Junhee m'a contacté pour m'inviter à participer au Projet de collaboration d'artiste avec Mont Kiji , c'était une période très particulière de ma vie. Vivant à Athènes, en Grèce et subissant le verrouillage causé par la pandémie de Covid 19, j'ai eu le luxe du temps. Pensant ainsi… J'ai eu l'opportunité de commencer une évaluation, un bilan de ma vie et de l'impact actuel de celle-ci sur ce que je représente. Mon chemin dans la vie, mes choix, mes actes, mes créations, mes relations… tout est passé devant mes yeux comme une cinématographie et a généré une nouvelle endoscopie, une exploration de mon moi intérieur.
En 2008 - lorsque j'ai décidé de retourner au paradis de l'Art où j'ai trouvé la paix pour mon âme, ainsi qu'une chance d'expression spontanée - j'ai eu ma première endoscopie et heureusement il y en avait beaucoup d'autres à suivre.
Mon intérêt pour l'art est initié par le «temps». Dans mon travail, je recrée à travers des manières, des moyens et des techniques variés des images de «Fthora» (usure, déchirure, pourriture, détérioration) pour raconter la sensation de détérioration que le temps laisse sur la matière et visualiser l'impact du temps.
C'est une façon de produire des souvenirs qui me servent de journal visuel. Il n'y a pas longtemps, j'ai créé une mini collection de 6 pièces - nommée Endoscopy - pour enquêter sur certains sentiments et préoccupations. Cette collection spécifique a émergé lorsque j'ai essayé de visualiser une pièce de mes œuvres sur un foulard de luxe unique au Mont Kiji.
Ce fut un moment difficile pour un artiste mais la devise de Mont Kiji: "Nous faisons des souvenirs, pas des biens produits en série" m’a encouragé à trouver l’équilibre ultime entre mes sentiments intérieurs et une délicate pièce de soie, un équilibre entre le temps et la matière.
